PARIS - Le dessin sort de ses gonds depuis quelque temps, et la galerie Jean Brolly lui rend un flamboyant hommage avec l’exposition « Un cabinet de dessins et d’œuvres sur papier ».
Point de départ et prétexte à ce voyage sur papier : deux manuscrits de Marcel Proust qui ressemblent étrangement sur le plan formel à des dessins surréalistes. C’en est assez pour s’inviter dans ce « cabinet d’amateurs » très contemporain. Mémoire, temps, trace et rêverie, les œuvres sur papier d’une trentaine d’artistes se propagent sans distinction générationnelle. Des dessins de Honegger réalisés à l’ordinateur, des volutes et arabesques tracées au perroquet par le jeune et prometteur Rainier Lericolais, des coups de spray signés Degottex, des dessins abstraits de Nicolas Chardon mais aussi François Morellet, Steven Parrino et ses têtes de mort, Closky et ses collages, Andreas Dobler, Felice Varini… du noir et blanc, de la couleur et tous les médiums et techniques possibles. On peut même répondre à la question du dessin de Ben : « Qu’est-ce qui est beau ? » Très certainement ces jeux sur papier réalisés parfois à partir de trois fois rien.
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Cabinet d’amateurs
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°182 du 5 décembre 2003, avec le titre suivant : Cabinet d’amateurs