Photographe - « En 1987, ce n’était pas vraiment un métier d’être photographe.
Les débuts se faisaient comme assistant d’un autre photographe ou comme technicien de laboratoire », raconte Anne-Marie Filaire dans « Lever du jour », exposition sur ses débuts que lui consacre le Musée Nicéphore Niépce aujourd’hui, à Chalon-sur-Saône. Elle optera pour le tirage d’art avec Yvon Le Marlec, tireur de renom auquel elle apportera ses tirages de photographies d’Auvergne pour le convaincre de l’embaucher. Ces quatre années passées auprès de lui furent « une période extrêmement riche en rencontres des grands photographes de l’époque », dit-elle. « Toute une partie de l’histoire de la photographie m’est passée entre les mains. Je m’engageais dans une histoire en train de se faire », poursuit-elle, tout en précisant sa conviction, à l’époque, de travailler un jour comme auteure. De cette période dans ce laboratoire d’idées, elle dit avoir « tout appris de la matière, de la lumière. Ce bagage technique et intellectuel a structuré mon œuvre par la suite. » Une œuvre documentaire et artistique qui, des paysages des volcans d’Auvergne aux territoires palestiniens bouleversés par l’occupation israélienne, s’est imposée de série en série par son écriture visuelle fine et ciselée sur un état du monde. Son dernier travail, sur les terres excavées du Grand Paris, ne déroge pas à cette écoute introspective des territoires et des êtres qui leur sont attachés. Au travers de ces images, des émotions comme des histoires se racontent.
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Anne-Marie Filaire - Photographe
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°748 du 1 novembre 2021, avec le titre suivant : Anne-Marie Filaire - Photographe