Artiste - L’installation vidéo est son médium de prédilection, comme en témoigne son exposition « Quand faire c’est dire » au Palais de Tokyo, sa première dans une institution française.
La fascination d’Angelica Mesiti pour l’écran remonte aux heures passées devant la chaîne culturelle australienne ABC durant son adolescence. C’est à travers cette lucarne cathodique qu’elle explique avoir vécu ses premières expériences avec l’art. Elle pratique également la danse classique et contemporaine ainsi que le butō, autant d’explorations d’un langage physique qui s’affine et s’enrichit durant ses études, dont elle sort diplômée d’un Master of Fine Art de l’University of New South Wales. Elle y découvre l’une des figures emblématiques de la musique minimaliste Pauline Oliveros, le compositeur Alvin Lucier, la vidéaste et photographe Shirin Neshat, et sera particulièrement marquée par le travail d’Yvonne Rainer, chorégraphe et cinéaste. Après le lycée, Angelica Mesiti a assisté durant trois ans des réalisateurs de documentaires, se formant aux techniques du montage, une étape essentielle de son travail : « Durant la phase d’édition, je passe beaucoup de temps avec le matériel, cherchant le lien entre les images, construisant l’œuvre. » Les installations filmées d’Angelica Mesiti expriment son profond engagement social, mettant en scène son regard sur ces individus rencontrés au fil de ses voyages et expériences, conjuguant langages visuels et corporels pour produire d’étonnantes connexions poétiques se passant de mots.
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Angelica Mesiti - Artiste
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°723 du 1 mai 2019, avec le titre suivant : Angelica Mesiti - Artiste