Des armes, des armures, des peintures, mais aussi des sculptures et des objets d’art provenant des collections permanentes du Musée Mandet, quelques pièces exceptionnelles provenant des archives de la ville ainsi que la présence de héros des jeux et du cinéma composent le menu de cette exposition qui retrace l’histoire de la chevalerie, de la fin du Moyen Âge à nos jours.
D’un point de vue historique, la chevalerie caractérise une classe de combattants, des hommes d’armes montés à cheval. C’est la panoplie qui définit leur fonction. À la fin du Moyen Âge, ils sont armés de masses, de lances et surtout d’épées. Plus que des armes, ces objets sont des symboles, depuis les premières épées en bronze jusqu’aux épées d’académiciens, tandis qu’il reste aujourd’hui, de l’escrime ancestrale, une pratique sportive. La figure du chevalier historique est celle des croisades, dont la symbolique des sabres nourrit encore l’imaginaire. Dans la panoplie, il y a le fidèle écuyer, de l’écuyer vert du duc de Bourbon à Robin auprès de Batman. Il y a aussi la monture, de Pégase au Tornado de Zorro, qui est le compagnon le plus fidèle de la chevalerie. Que reste-t-il de la chevalerie ? Des concepts qui continuent de correspondre aux idéaux et valeurs actuels : on décore les héros, on défile encore à cheval au 14 Juillet, on décerne des titres de chevalier des Arts et des Lettres, les académiciens reçoivent l’épée. Même au cinéma, il subsiste un imaginaire universel qui prolonge le mythe, comme celui de La Guerre des étoiles, où une jeune femme devient chevalier « Jedi », suivie d’un droïde, éternel écuyer fidèle, équivalent, si l’on veut, de la « chevaleresse » Jeanne d’Arc, qui fascina toutes les époques.
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Chevaliers, en garde !
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°703 du 1 juillet 2017, avec le titre suivant : Chevaliers, en garde !