PARIS [22.12.09] – Dans un entretien accordé au Monde, Bruno Racine, actuel président de la Bibliothèque nationale de France, s’est déclaré candidat à sa propre succession en avril 2010. A la tête de la BNF depuis 2007, il souhaite pouvoir « relever [le] défi » de la numérisation du patrimoine.
Pour Bruno Racine, « un seul mandat de trois ans est bien court » pour mener à bien les projets qu’il prévoit pour la Bibliothèque nationale de France, à la tête de laquelle il a été nommé en avril 2007.
Dans une interview publiée dans Le Monde, le président de la BNF explique les raisons pour lesquelles il se porte candidat à sa propre succession, en dépit des rumeurs qui le disent sur le départ.
L’enveloppe accordée au titre du Grand Emprunt pour la numérisation du patrimoine est en grande partie le moteur de cette décision. Selon Bruno Racine, « c’est un défi considérable, qui demande une mobilisation de la BNF. Je souhaite pouvoir relever ce défi ». Il aimerait arriver à numériser 10% des livres libres de droits de la Bibliothèque d’ici 2014-2015.
Sur le sujet d’un possible accord avec la société Google pour cette numérisation, le président se fait prudent, attendant la décision du gouvernement.
Un autre projet motive Bruno Racine : la rénovation du site Richelieu de la BNF, dont la première phase de travaux devrait s’achever en 2013. Un chantier d’importance, évalué à plus de 200 millions d’euros.
Face aux rumeurs qui annoncent Christine Albanel à la BNF en avril 2010, Bruno Racine entend défendre son renouvellement de mandat. D’après lui, ces bruits de couloirs entendus depuis l’été sont « une épreuve. Pour le personnel aussi, qui est désorienté. Ce climat n’est pas sain ».
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Bruno Racine, candidat à sa succession à la tête de la BNF
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