NEW YORK (ÉTATS-UNIS) [10.04.12] – Le groupe de Düsseldorf investit le MOMA pour une série de 8 concerts. En prime, projections, décors et « costumes robotiques ». PAR THOMAS BIZIEN
Gesamtkunstwerk. Le concept wagnérien d’œuvre d’art totale a suivi son chemin. Héritier moderne tout autant pétri d’exigence transdisciplinaire, Kraftwerk est sur la scène du MOMA à partir du 10 avril. Pour huit représentations consécutives, le groupe reprend chronologiquement chaque soir l’un des albums qui a fait sa gloire. L’occasion de voir se combiner sur scène, musique, vidéos, décors et performances, que le duo composé de Ralf Hütter et Florian Schneider développe tous azimut depuis le début des années 70. Au travers de ses longues odes aux autoroutes, au nucléaire et à l’homme machine, l’esthétique de Kraftwerk dépasse la musicalité pure pour influencer les arts visuels. Le MOMA n’est d’ailleurs pas la première institution à rendre un hommage aux pionniers de l’electro music. Le groupe ouvrait déjà la Biennale de Venise pour son édition 2005, tandis que le Lenbachhaus de Munich présentait récemment Kraftwerk 3D, une expérience interactive.
Mis en vente le 22 février, à minuit, les 4 000 tickets des performances ont trouvé preneur en moins d’une demi-heure. Le site chargé de l’opération s’excusait le lendemain de ses capacités d’accueil limitées, qui n’avaient pu satisfaire qu’1,20 % des internautes. Initialement vendu 25 dollars (19 euros), les tickets s’échangent à la veille de la performance pour dix fois cette valeur.
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Au MOMA, Kraftwerk en « peinture sonore »
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Abonnez-vous dès 1 €Kraftwerk en 1976 à Zürich, avec de gauche à droite : Ralf Hütter, Karl Bartos, Wolfgang Flür et Florian Schneider - © Photo : - 2000 - Licence CC BY-SA 3.0