PARIS [07.11.12] – Après la mise en examen d’un avocat et d’un notaire de la famille, le juge d’instruction en charge de l’affaire s’est attaqué à deux institutions bancaires pour « complicité de fraude fiscale » et « blanchiment ».
L’affaire Wildenstein continue. Cette célèbre famille de marchands de tableaux fait l’objet, depuis 2011, d’une information judiciaire ouverte par le parquet de Paris. Une opération qui a déjà conduit à la mise en examen de plusieurs professionnels liés à la famille. Le mois dernier, le juge d’instruction Guillaume Daieff s’est intéressé à deux établissements bancaires de Guernesey et des Bahamas.
La Royal Bank of Canada et la Northern Trust ont ainsi été mis en examen pour « complicité de fraude fiscale » et « blanchiment » selon Le Parisien et se sont vu réclamer respectivement des cautions de 5 millions et 25 millions d’euros.
Il s’agit de la troisième inculpation depuis l’ouverture de la procédure. L’avocat d’Alec Wildenstein (décédé en 2008), Olivier Riffaud, avait été le premier mis en examen en avril dernier pour « blanchiment aggravé de fraude fiscale ». Une seconde mise en examen a eu lieu en juillet dernier, celle du notaire Robert Panhard, accusé de complicité de fraude fiscale. Notaire attitré de Guy Wildenstein, Panhard « avait notamment aidé à rédiger la déclaration de succession du père de Guy, Daniel, richissime marchand d’art, décédé en 2001 ».
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Affaire Wildenstein : deux nouvelles inculpations
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Abonnez-vous dès 1 €Le siège de la Royal Bank of Canada, Toronto, Canada - © Photo Francisco Diez - 2012 - Licence CC BY 2.0