Afrique du Sud. Le 26 janvier Santu Mofokeng s’éteignait à l’âge de 64 ans des suites d’une longue maladie.
Très tôt le photographe, né à Soweto (Afrique du Sud), a trouvé dans la vie quotidienne matière à dresser un portrait nuancé d’une société sud-africaine complexe, fracturée par l’apartheid. Dès sa toute première série réalisée en 1986, « Train Church », Santu Mofokeng a inscrit son travail dans le temps long. Aux photographies chocs du photojournalisme, aux reportages à chaud, il oppose des images intimes, ambivalentes, et des essais sur le monde rural, l’identité, les rituels religieux ou sur les lieux de mémoire. Des lieux hantés qui le conduiront jusqu’à Auschwitz, Ravensbrück et Hiroshima. En 2011, le Jeu de paume à Paris lui avait organisé sa première rétrospective en France.
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Santu Mofokeng disparaît
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°539 du 14 février 2020, avec le titre suivant : Santu Mofokeng disparaît