Tony Cragg, Simon Hantaï, Giuseppe Penone, Marc Quinn et Francesco Vezzoli.
Tony Cragg
Il est l’un des représentants les plus importants de la nouvelle sculpture anglaise, reconnu pour ses assemblages chromatiques de résidus plastiques. Cette nouvelle sculpture biomorphe s’inscrit dans la logique de sa réflexion sur la perception.
Caught Dreaming, 2007, bronze à patine grise,
159 x 285 x 153 cm.
Galerie Thaddaeus Ropac, Paris/Salzburg.
375 000 euros.
Simon Hantaï
Cette imposante pièce bicolore de Simon Hantaï a été peinte en 1975 et appartient à la série des Tabula, initiée en 1974 et qu’il développe jusqu’en 1981, où la technique de pliage et le degré de dilution de la peinture permet l’organisation d’une grille quasiment orthonormée.
Tabula, 1975, acrylique sur toile, 234 x 251,5 cm.
Galerie Jean Fournier, Paris.
280 000 euros.
Giuseppe Penone
Dans cette association puissante de cuir et de bronze qui ressemble étrangement à une écorce d’arbre, on retrouve l’essence de l’art de Penone, mariage de la nature et de la culture. L’œuvre a donné son nom à une exposition récente à la Villa Médicis de Rome, et fait une parfaite synthèse de l’œuvre simple et essentielle du maître de l’Arte Povera.
Lo Spazio della Scultura. Corteccia, 2005, bronze, cuir,
100 x 230 x 10 cm.
Galerie Tucci Russo, Torre Pelice.
220 000 euros.
Marc Quinn
En d’autres temps, on l’aurait appelé bibelot. Mais ce sphinx, petite sculpture plaquée or inspirée par Kate Moss dont on reconnaît aisément le visage, prendra peut-être toute sa dimension classique en regard d’une pièce d’Antiquité égyptienne. Rappelons-nous que le sphinx est le symbole de l’énigme. Cette pièce en est une.
The Road to Enlightenment, 2006, bronze plaqué or.
Galerie Hopkins-Custot, Paris.
Édition de 3 exemplaires, 160 000 euros.
Francesco Vezzoli
Il nous a habitué à ses images de stars réalisées en canevas, des vidéos hollywoodiennes de la bande-annonce de Caligula à une campagne présidentielle entre B.-H. L. et Sharon Stone. Cette fois-ci, ce sont des montres molles de Dalí cousues sur le visage mélancolique de la Comtesse d’Haussonville peint par Ingres en 1845.
Time, Clock of the Heart (after Ingres), 2008, impression jet d’encre sur toile, papier, broderie métallique, 76 x 58 cm.
Galerie Yvon Lambert, Paris.
Entre 150 000 et 250 000 euros.
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Quelques œuvres à plus de 100 000 euros
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°606 du 1 octobre 2008, avec le titre suivant : Quelques œuvres à plus de 100 000 euros