Armand Jalut, Alain Declercq, Yazid Oulab, Catherine Sullivan et Heidi Wood.
Armand Jalut
Tant par le sujet que par la façon qu’il a de le traiter, il y a quelque chose dans la démarche de ce jeune peintre qui excite l’intérêt que l’on peut porter à la peinture. Qui l’excite jusqu’à la perversité, entre attirance et répulsion. Sa Poule 4 balance entre plaisir sensuel du médium et motif résolument kitsch.
La Poule 4, 2008, huile sur toile, 102 x 76 cm.
Courtesy galerie Michel Rein, Paris.
5 000 euros.
Alain Declercq
Si l’art est une question de « vue » et qu’il fait de chaque regardeur un voyeur en puissance, alors le travail d’Alain Declercq est au plus près du sujet. Sa série de photos de lieux sous haute sécurité interdits à photographier réalisée à l’aide d’une camera obscura, comme ici un commissariat de Manhattan, est un délice de délit de vue.
Hidden Camera Obscura – Midtown North Precint/Manhattan 54th Street, 2008, tirage couleur d’après négatif, 50 x 50 cm.
Courtesy galerie Loevenbruck, Paris.
Édition de 5 exemplaires, 3 800 euros.
Yazid Oulab
Si le Soufisme est sa source d’inspiration première, Yazid Oulab développe aussi son œuvre au regard de situations plus génériques comme l’immigration. Le clou y est chez lui tout à la fois équivalent spirituel à la tour du stylite, outil de liaison entre les cultures et métaphore de la première syllabe en arabe du mot « lis, apprends ».
Alif, 2008, verre modelé, pièce unique,
h : 60 cm., diam. : 9 cm.
Courtesy galerie Éric Dupont, Paris.
2 500 euros.
Catherine Sullivan
Aux frontières des arts visuels, du film et du théâtre, Catherine Sullivan développe une œuvre vidéo et photographique qui reprend en les détournant des références réelles ou fictionnelles. Ice Floes
of Franz Joseph Land revient ainsi sur l’attaque par des terroristes tchétchènes d’un théâtre musical moscovite à l’automne 2002.
Ice Floes of Franz Joseph Land - Katya’s pregnant sister dies in childbirth/Nicolai Antonich welcomes Sanya to commune-4 school, 2004, photographies noir & blanc, diptyque, 27,9 x 35,6 cm.
Courtesy galerie Catherine Bastide, Bruxelles.
3 200 euros chaque.
Heidi Wood
La question de l’image est au cœur de l’art d’Heidi Wood qui en excède la force de signe. Comme elle lui réfute toute idée de pérennité, l’artiste joue des paramètres de sa consommation et de sa commercialisation en tant que simple promesse d’un idéal. Les images de Heidi Wood offrent à voir des motifs efficaces et richement colorés.
Mon école en mieux, 2007, tirage jet d’encre, 30 x 50 cm., photographie encadrée avec verre .
Courtesy galerie Anne Barrault, Paris.
Édition de 5 exemplaires, 2 500 euros.
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Quelques œuvres à moins de 5 000 euros
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°606 du 1 octobre 2008, avec le titre suivant : Quelques œuvres à moins de 5 000 euros