Olivier Kaeppelin, grand serviteur de l’art

Parfait connaisseur de la scène artistique internationale, il est surtout un grand serviteur de l’art. Proche des artistes qu’il n’a de cesse de visiter, il répugne à toute idéologie et privilégie chez eux l’idée fondatrice de projet.

Précisément nommé en 2009 directeur du projet « Palais de Tokyo », Olivier Kaeppelin rêvait d’un lieu ouvert, notamment destiné à accueillir toute une population d’artistes laissés pour compte par l’institution. Lassé d’attendre une définition précise de son poste, il a jeté l’éponge au printemps dernier et répondu favorablement à l’appel de la famille Maeght pour prendre la direction de la célèbre fondation éponyme, située à Saint-Paul-de-Vence.

L’aventure se poursuit donc sous d’autres cieux plus azuréens pour ce professionnel de 62 ans, fidèle en amitié et passionné par les créations les plus diverses, toutes disciplines confondues, impatient de combattre le consensus mou et vain des effets de mode. La première exposition qu’il y signe – « 50 artistes, une collection », rassemblement de quarante-cinq ans d’acquisition de la Société des amis de la fondation – en est une parfaite illustration.