Les interventions de LVMH dans les domaines de l’art et de la culture se sont considérablement développées depuis une dizaine d’années. « Par le mécénat, nous voulons construire une action d’intérêt général afin que notre succès économique profite à tous », explique Bernard Arnault sur le site Internet du groupe. À côté de la réhabilitation du patrimoine – rénovation des jardins du Palais-Royal en 1992, ou, depuis 1995, rénovation et aménagement des « Rhumbs », la maison natale de Christian Dior à Granville (Manche) –, LVMH est l’un des principaux mécènes des grandes expositions en France, à l’exemple de « Poussin » (Grand Palais, 1994), « Georges de La Tour » (Grand Palais, 1997), « Le fauvisme » (Musée d’art moderne de la Ville de Paris, 1999), « Jean Dubuffet » (Centre Pompidou, 2001), « Kangxi » (château de Versailles, 2004)… Le groupe a récemment élargi sa stratégie vers l’art contemporain en étant le mécène de l’exposition « Wang Du » au Palais de Tokyo à l’automne dernier et des deux derniers pavillons français à la Biennale de Venise, en 2003 et 2005. Cette inflexion prend tout son sens dans le contexte de création de la Fondation LVMH, qui sera consacrée à l’art actuel. Le groupe décerne aussi chaque année le Prix LVMH des jeunes créateurs, dont le 11e a été remis le 15 juin à Paris.
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LVMH : un mécénat de plus en plus contemporain
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°218 du 24 juin 2005, avec le titre suivant : LVMH : un mécénat de plus en plus contemporain