UTAH / ÉTATS-UNIS
Amputés par Trump à des fins d’exploitations minières, ils avaient retrouvé leur taille initiale en 2021 avec Joe Biden.
L’État l’Utah poursuit en justice le président des États-Unis Joe Biden pour avoir agrandi, l’an dernier, la superficie de deux espaces protégés (en anglais, national monument) que son prédécesseur Donal Trump avait réduits il y a quelques années.
« La grande étendue des parcs de Bears Ears et Grand Staircase-Escalante rend très difficile de les contrôler », indiquent le gouverneur de l’Utah Spencer Cox, les sénateurs Mike Lee et Mitt Romney, et les membres du Congrès Christ Stewart, John Curtis et Burgess Owens et Blake Moore dans une déclaration conjointe. Ces derniers soulignent aussi la difficulté qu’éprouve l’agence de l’État – le Bureau of Land Management (dit aussi BLM) – pour trouver « les outils nécessaires à la protection et à la conservation des ressources » d’un territoire aussi vaste.
Pour eux, Joe Biden aurait une lecture maximaliste de la loi sur les antiquités (Antiquities Act) de 1906, promulguée par Franklin D. Roosevelt et qui permet au président des États-Unis de déclarer comme monuments nationaux des zones présentant un intérêt patrimonial.
En 2017, Donald Trump avait réduit de trois-quarts la taille du parc de Bears Ears et de moitié celle du parc de Staircase-Escalante. Ce pour les ouvrir à l’exploitation minière et au forage. Mais, à la demande des tribus amérindiennes locales, Joe Biden avait restitué leur surface initiale en 2021.
Respectivement créées par Barack Obama en 2016 et Bill Clinton en 1996, ces deux zones protégées abritent des trésors archéologiques de premier ordre. Notamment des peintures rupestres et des traces de dinosaures. Ils offrent également de spectaculaires paysages de roches rouges.
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L’Utah veut réduire la superficie de deux de ses espaces protégés
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