« Ca ne paye pas de mine et c’est ça qui est bien », raconte Jean-Claude Arnault en parlant de son Lieu contemporain pour les Arts et la Culture installé en Suède. En 11 ans, l’ancienne usine de meubles est devenue le centre de la création contemporaine off de Stockholm pour « tous ceux qui refusent les compromis ». Ce mois-ci, les créateurs extrapolent sur le thème de « La Recherche du Temps Perdu », des plasticiens comme Sophie Tottie et Peter Hagdol, des musiciens, chorégraphes et poètes. D’ailleurs, tous sont les amis de Jean-Claude et de sa compagne, la poétesse membre de l’Académie suédoise, Katarina Frostenson.
Né en 1946 à Marseille d’une famille d’émigrants russes juifs, le Français reste pudique sur sa vie. On sait pourtant qu’il arrive à Stockholm en 1968 pour suivre l’école de cinéma d’Europe pilotée par Ingmar Bergman. Puis, après la photographie et le cinéma, il bifurque vers l’opéra et, à la demande de Pontus Hulten, organise des happenings. Et il vient d’être chargé par le gouvernement suédois d’organiser des événements représentatifs de la création contemporaine de son pays d’adoption.
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L’Usine de Jean-Claude Arnault
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°520 du 1 octobre 2000, avec le titre suivant : L’Usine de Jean-Claude Arnault