MONDE
La protection du patrimoine a marqué l’année qui s’achève. Les incendies de Glasgow et de Rio, le délabrement du château de Villers-Cotterêts, rappellent que les constructions sont fragiles. Le marché de l’art s’est encore illustré par des records, tandis qu’en France le mouvement des « gilets jaunes » a des effets sur le tourisme culturel.
Paris. Présentée officiellement fin 2016 par le président François Hollande, la candidature de la France à l’organisation de l’Exposition universelle 2025 prévoyait de répartir la manifestation sur plusieurs sites à Paris, dans le Grand Paris ainsi que dans d’autres villes françaises. Les scénarios envisagés tablaient sur 35 à 40 millions de visiteurs. Fin septembre 2017, le président Emmanuel Macron présentait le dossier de la France au Bureau international des expositions. Le revirement du gouvernement, invoquant les « faiblesses structurelles » du modèle économique du projet, a suscité la franche déception du président du comité de la candidature française, Jean-Christophe Fromantin. Fin novembre, le Bureau international des expositions a finalement retenu la ville d’Osaka, au Japon. Les Français pourront se consoler avec les Jeux olympiques de 2024.
Paris. Confirmant une annonce, le président Emmanuel Macron a profité des Journées de la francophonie pour officialiser le projet culturel de l’État à Villers-Cotterêts (Aisne), à 80 km de Paris. Le château devrait être restauré et transformé en un « laboratoire de la francophonie », un « lieu d’exposition, de rencontres, de recherches, de pédagogie, de résidences d’artistes ou de chercheurs, de travail, de création, d’écriture et de spectacle ». Cette idée trouve son origine dans ce lieu où François Ier signa en 1539 l’ordonnance qui fit de la langue française la langue officielle. Propriété de l’État, ce château du XVIe siècle se trouve dans un triste état, quasiment à l’abandon depuis le déménagement en 2014 de la maison de retraite qu’il abritait. La Ville (Rassemblement national) devrait donner à l’État des terrains enclavés tandis que le Centre des monuments nationaux gérera le site. Le budget des travaux est estimé à 110 millions d’euros ; 10 millions d’euros de crédits de paiement sont prévus au budget 2019. Le château devrait ouvrir en 2022.
Monde. Avec le hashtag #metoo, un fort mouvement de dénonciation des agressions faites aux femmes a pris forme en 2017 pour se développer en 2018. Étroitement lié à l’affaire Weinstein, il s’est d’abord amplifié dans le milieu du cinéma avant de s’étendre à d’autres sphères professionnelles et artistiques. En février, le peintre et photographe américain Chuck Close était visé par les accusations de plusieurs femmes auxquelles il avait demandé de se dénuder dans son studio, et qui ont rapporté des propos vulgaires et déplacés. Thomas Roma, un autre photographe et universitaire américain, a été accusé par cinq étudiantes de comportement de prédateur sexuel. Toujours aux États-Unis, l’architecte Richard Meier a quitté son agence à la suite des accusations de harcèlement sexuel formulées par certaines de ses collaboratrices. La France a connu moins de dénonciations dans le milieu culturel. Ce sont plutôt des reproches de laxisme vis-à-vis de dérives sexistes, comme à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, qui ont Prévalu.
Monde. Longtemps monopolisée par l’Américain Bruce Nauman, la première place du classement Artindex Monde 2018 publié par le Journal des Arts, un classement en fonction du nombre et de l’importance des lieux d’exposition, revient à l’Allemand Gerhard Richter. À l’occasion de son 85e anniversaire, en 2017, l’artiste a bénéficié de nombreuses expositions personnelles. En Allemagne bien sûr, où les institutions comme les galeries soutiennent traditionnellement les créateurs de la scène locale – a fortiori une star comme Richter –, mais aussi à Prague, Moscou et jusqu’en Australie, où la Gallery of Modern Art de Brisbane lui a offert sa première exposition monographique sur le continent. Une consécration à laquelle est venue faire écho le 8 juin l’Europäischer Kulturpreis Taurus qui lui a été remis à Dresde, sa ville Natale.
Paris. L’Arabie saoudite, un désert culturel ? Plus pour longtemps grâce à la coopération de la France. Car le berceau du prophète Mahomet s’enorgueillit désormais de ses « 4 000 ans d’histoire ». Le 10 avril, l’Arabie saoudite a en effet signé un partenariat avec la France – qui possède la « meilleure école d’archéologie au monde », explique Riyad – pour mettre en valeur un site archéologique dans la région d’Al-Ula, en plein désert saoudien : le site d’Al-Hijr, inscrit au patrimoine mondial par l’Unesco, remarquable pour ses tombes monumentales construites à même la roche par les Nabatéens, les bâtisseurs de Pétra en Jordanie. L’accord s’inscrit dans le cadre de « Vision 2030 », un plan de diversification de l’économie porté par le prince héritier Mohammed ben Salman. Le chantier, qui comprend un musée de la civilisation nabatéenne, est estimé entre 50 et 100 milliards d’euros. L’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi en octobre 2018 n’a pas remis en Cause Cet accord.
Paris. Alors que le rejet de sa candidature en décembre 2017 témoignait de réticences tenaces au sein de l’institution, Fabrice Hyber est finalement élu à l’Académie des beaux-arts au fauteuil de Chu Teh-Chun (1920-2014), dans la section de peinture, avec le soutien des artistes Jean-Marc Bustamante et Gérard Garouste, eux-mêmes élus récemment. Fabrice Hyber avait représenté la France à la 47e Biennale de Venise, en 1997, où il avait reçu le Lion d’or. Son élection à l’Académie, à l’âge de 57 ans, confirme l’ouverture grandissante de la vénérable institution à l’art contemporain, mais également un rajeunissement de ses membres. Quelques mois plus tard, en novembre, c’est l’artiste Jean-Michel Othoniel, âgé de 54 ans, qui sera élu à la section de sculpture de L’académie.
Paris. Au terme de six mois d’une campagne marketing acharnée et de dix jours de ventes aux enchères chez Christie’s, la collection réunie par Peggy et David Rockefeller a rapporté 832 millions de dollars (698 M€) à ses vendeurs. Un montant bien au-delà du record détenu jusqu’alors par la vente de la collection Yves Saint Laurent et Pierre Bergé qui, en 2009, avait atteint 373 millions d’euros. Alors que l’estimation globale était de 700 millions de dollars, certains avaient espéré – après la vente du Salvator Mundi, de Léonard, six mois plus tôt, pour 450 millions de dollars – que le seuil du milliard serait dépassé. Les 1 600 lots ont tous trouvé preneur en raison de leur pedigree en or. Le joyau de la collection, Fillette à la corbeille fleurie, de Picasso, a été adjugé 115 millions de dollars, le consacrant comme le 6e tableau le plus cher de l’histoire des Enchères.
Glasgow (Écosse). Après un premier incendie qui en 2014 avait sérieusement endommagé la bibliothèque de l’école, la Glasgow School of Art (GSA) est de nouveau victime du feu. Cette fois c’est le bâtiment principal qui est touché, le « Mack », emblématique de la ville et dénommé ainsi en l’honneur de l’architecte de l’école, Charles Rennie Mackintosh. Grâce à l’intervention de plus de 120 pompiers, aucune victime n’est à déplorer. En revanche, « c’est comme si le bâtiment avait été éventré. La seule chose qui semble tenir debout sont les murs extérieurs en pierre », rapporte Alan Dunlop, professeur d’architecture à l’école. En septembre, après plusieurs mois de débats, la présidente de l’école annonce son intention de reconstruire le bâtiment à L’identique.
Manama (Bahreïn). Lors de sa 42e session, le Comité mondial de l’Unesco a inscrit la chaîne des Puys au patrimoine mondial. Les volcans d’Auvergne deviennent ainsi le 44e site classé patrimoine mondial en France et le premier site naturel en France métropolitaine. Chapelet de 80 volcans « endormis » depuis au moins huit mille ans en Auvergne, ce « site illustre de manière exceptionnelle le phénomène de rupture continentale – ou rifting – qui est l’une des cinq principales étapes de la tectonique des plaques », explique l’Unesco. Après deux échecs, en 2014 et 2016, la candidature auvergnate a été centrée sur la spécificité géologique de la région plutôt que sur des critères esthétiques. La ville de Nîmes, qui candidatait pour faire classer son centre antique, a été recalée après un rapport sévère du Conseil international des monuments et des sites (Icomos) et devrait soumettre une Nouvelle Candidature en 2020.
Moscou. En pleine finale de la Coupe du monde de football, qui opposait la France à la Croatie, quatre membres des Pussy Riot surgissent sur le terrain, vêtus d’uniformes de police, pour une action de dénonciation de l’État policier de Vladimir Poutine. L’intervention a été brève mais retransmise devant les millions de téléspectateurs de l’événement. Cela a valu aux militants d’être interrogés pendant sept heures et emprisonnés pendant quinze jours. En septembre, deux jeunes femmes membres du groupe ont été arrêtées sans motif alors qu’elles conduisaient dans Moscou tandis que Piotr Verzilov, seul homme à avoir participé à l’action de juillet, a été hospitalisé pendant deux semaines à la suite de troubles de la vision et de la parole ainsi que d’une perte de conscience, symptômes indiquant qu’il Aurait été empoisonné.
Gênes (Italie). Après la tragédie qui a frappé la ville de Gênes le 14 août, l’architecte Renzo Piano a proposé son aide en vue de la reconstruction du pont autoroutier dont une portion de 200 mètres s’est effondrée le 14 août, provoquant la chute de nombreux véhicules et la mort de 43 personnes. L’architecte italien originaire de Gênes et auteur du Centre Pompidou a présenté un projet au gouverneur de Ligurie et au maire de la ville. Les premiers dessins laissent envisager une structure en acier, portée par des piliers ressemblant à la proue d’un navire et surmontée de 43 poteaux illuminés de nuit en hommage aux disparus. Ces propositions en sont encore au stade du projet et de nombreuses étapes sont nécessaires avant qu’un chantier de reconstruction ne puisse être programmé. Une première décision a été prise, imposant à la société autoroutière de payer le futur pont, mais l’enquête concernant les causes de l’accident est toujours en cours.
Rio de Janeiro (Brésil). Ouvert en 1818, le Musée national de Rio, ses collections et ses archives sont partis en fumée dans la nuit du dimanche 2 septembre au lundi 3 septembre, après la fermeture du musée. En quelques heures, les flammes ont ravagé les 13 000 mètres carrés du musée. « Il ne suffit pas de pleurer. Il faut que la population soit indignée. Une partie de cette tragédie aurait pu être évitée », s’insurge quelques jours après Alexandre Kellner, directeur du musée, qui pointe les coupes budgétaires de l’État. Seulement 10 % des inestimables collections du musée ont été préservées. Des fragments du fossile humain Luzia datant de 12 000 ans, joyau de la collection de paléontologie riche de plus de 26 000 pièces, sont retrouvés dans les décombres à La Fin du mois d’octobre.
France. Souhaité par de nombreux élus, à commencer par François de Mazières, le maire de Versailles, et repris à son compte par l’animateur de télévision Stéphane Bern à qui le président a confié une mission sur le patrimoine en péril, le Loto du patrimoine a organisé son premier tirage la veille des 35es Journées du patrimoine. Quelques jours auparavant, la Française des jeux (FdJ) avait mis en vente pour une durée de six mois des tickets à gratter « Mission patrimoine » (15 € le ticket). Selon la FdJ, plus de 3 millions de parieurs ont joué à l’un des deux jeux ; le montant global des gains reversés à la mission devrait approcher les 20 millions d’euros. Ces sommes serviront à réhabiliter 270 monuments choisis par l’animateur parmi 2 000 dossiers, dont 18 sites emblématiques (un par région) : du château de Bussy-Rabutin (Côte-d’Or) à la rotonde ferroviaire de Montabon (Sarthe). Le gouvernement a profité de ce contexte pour annoncer le déblocage de 21 millions d’euros qui avaient été « gelés ». L’opération, portée par l’animateur dont les petites phrases ont fait les délices des médias et qui l’ont ainsi fortement relayée, a d’ores et déjà été Reconduite Pour 2019.
Paris. En novembre 2016, Jeff Koons annonçait offrir à la Ville de Paris son œuvre Bouquet of Tulips, « geste d’amitié entre le peuple américain et le peuple français »à la suite des attentats de 2015 et 2016. Deux ans plus tard, ce cadeau aussi imposant – 10 mètres de haut, 33 tonnes – que controversé a enfin trouvé un emplacement dans la capitale. Sa production, soutenue par les anciens galeristes Emmanuelle et Jérôme de Noirmont et estimée à 3 millions d’euros, est financée par un mécénat privé français et américain, en contrepartie de déductions fiscales. Quelques jours avant la Fiac (Foire internationale d’art contemporain), Christophe Girard, nouvel adjoint à la culture de la maire de Paris, Anne Hidalgo, a fait savoir que la sculpture, qui devait initialement être installée devant le Musée d’art moderne de la Ville de Paris et le Palais de Tokyo, serait implantée dans les jardins municipaux jouxtant Le Petit Palais.
Paris. Fragilisée par sa difficulté à incarner la fonction, Françoise Nyssen a dû céder sa place à un « politique ». Franck Riester n’a que 21 ans quand il entre au conseil municipal de Coulommiers (Seine-et-Marne), ville dont il deviendra maire en 2008, un an après avoir gagné son siège de député sous l’étiquette UMP. Il s’éloignera du mouvement après la victoire d’Emmanuel Macron à la présidentielle. Un pied dans la politique, un autre dans la société civile. Il dirige en effet depuis la fin de ses études de commerce des garages automobiles. Il a été le rapporteur du projet de loi Hadopi en 2019 et l’auteur d’un rapport commandé par l’ancien ministre Frédéric Mitterrand sur le financement de la filière musicale. Depuis son arrivée, il a notamment présidé la première séance du Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche artistiques et culturels et assisté à l’adoption par l’Assemblée nationale des deux propositions de loi contre la manipulation de L’information (le 20 novembre).
New York. 432 500 dollars ! En dépassant de beaucoup les estimations (entre 7 000 et 10 000 €), l’adjudication du Portrait du comte de Belamy chez Christie’s à New York a créé une surprise planétaire et suscité d’âpres débats. Il faut dire que cette impression sur toile du collectif parisien Obvious avait été savamment médiatisée avant sa mise sur le marché : générée par un GAN (generative adversarial network), elle se donnait pour la première œuvre d’art créée par une intelligence artificielle jamais livrée aux enchères. Ce record pose plusieurs questions. Dans une société qui s’inquiète des progrès du deep learning [« apprentissage profond »], le Portrait du comte de Bellamy ouvre d’abord sur la possibilité d’un art sans artistes, parce qu’entièrement conçu par des algorithmes. Sa vente dévoile aussi les ressorts d’un marché de l’art contemporain façonné par une poignée de commissaires-priseurs et de collectionneurs, et de plus en plus tributaire du buzz médiatique – comme l’illustrait aussi, en ce même mois d’octobre, l’autodestruction chez Sotheby’s de la Fille au ballon de Banksy.
Paris. Le dernier week-end d’octobre, les fidèles de La Maison rouge étaient nombreux à venir dire au revoir au centre d’art privé subventionné par la fondation, reconnue d’utilité publique, créée par Antoine de Galbert. Avec 129 expositions organisées au total, plus de 100 000 visiteurs accueillis en moyenne chaque année, ce lieu phare de la scène parisienne ouvert en juin 2004 avait su se tenir à l’écart des modes – et parfois les orienter. Si le titre de son exposition finale, « L’envol », suggérait un nouveau départ, c’est que la fondation, elle, continue d’exister. Elle prévoit d’apporter son soutien au Musée de Grenoble pour des acquisitions d’œuvres mais aussi, sur dossier, aux artistes et aux jeunes Historiens de l’art.
Bâle (Suisse). MCH Group, premier organisateur suisse de salons, annonce qu’il va revendre ses participations récemment acquises dans les foires d’art contemporain Art Düsseldorf et India Art Fair (New Delhi) et qu’il ne s’associera finalement pas au lancement d’« Art SG Singapour ». Dans un autre registre, le groupe arrête les foires généralistes Comptoir Suisse et Züspa. MCH est confronté à plusieurs difficultés d’ordre conjoncturel (l’extension coûteuse des halls d’exposition de Bâle) et structurel (une désaffection des foires généralistes traditionnelles et une remise en cause du vaisseau amiral Basel World) aboutissant à des pertes records et à des démissions en cascade. Le groupe peut cependant compter sur Art Basel et souhaite, pour se relancer, s’appuyer sur Masterpiece (Londres) et Art Basel Cities (des expositions internationales organisées en collaboration avec des grandes villes). Mais ces difficultés ne remettent pas encore en cause la dynamique des grandes foires d’art relativement à la fragilité des galeries.
Paris. Lancé par Emmanuel Macron à la suite de son discours prononcé en novembre 2017 à l’université de Ouagadougou (Burkin Faso), le débat sur la « restitution » – un terme que certains jugent impropre – de leur patrimoine aux pays africains a été relancé par le rapport des universitaires Felwine Sarr et Bénédicte Savoye. Le jour même de sa remise, le président de la République a souhaité que la France rende au Bénin 26 œuvres – actuellement dans les collections du Quai Branly – emportées en 1892 par le colonel Dodds après sa victoire sur le roi Béhanzin. Les réactions ne se sont pas fait attendre. Les uns estiment que, devoir de mémoire oblige, la France doit réparer les erreurs de la colonisation et permettre aux Africains de disposer de leur patrimoine. Selon les autres : sans ces collectes les objets auraient été perdus ; les pillages sont surtout le fait des Africains eux-mêmes dans les années 1960 ; l’Afrique subsaharienne n’a pas de musée ; et, par-dessus tout, cela remettrait en cause le totem de l’inaliénabilité des collections publiques. Le ministre de la Culture a commencé à calmer le jeu en parlant de « circulation » des œuvres plutôt que de restitution.
France. Les violences en marge du mouvement de contestation sociale des « gilets jaunes » ont eu des conséquences directes et indirectes sur les musées et monuments situés aux abords des manifestations. À Paris, de nombreux musées étaient fermés lors du troisième samedi de mobilisation (le 1er décembre), et davantage encore le samedi 8 décembre à la suite des affrontements de la semaine précédente. L’Arc de triomphe vandalisé (coût des dégâts évalué à 700 000 € par le ministère de la Culture) a frappé les esprits et incité le ministère de la Culture à fermer les musées et monuments nationaux à Paris. En régions aussi, plusieurs lieux culturels étaient fermés le 8 décembre, notamment à Bordeaux, théâtre de plusieurs heurts entre la police et les casseurs, ou à Quimper (Finistère). Les images de combats et de voitures en flamme dans les quartiers chics parisiens, et les fermetures d’importants lieux d’attraction pour les touristes infléchiront certainement la fréquentation touristique en décembre, voire au-delà.
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Les 20 temps forts de l’année 2018
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°513 du 14 décembre 2018, avec le titre suivant : Les 20 temps forts de l’année 2018