Comme Jacques Grange, Pierre Passebon cite volontiers les vitrines magiques de Madeleine Castaing qui ont attrapé, comme autant de papillons séduits par leurs éclats, les esprits curieux des années 70. Il débute sa carrière en créant les Éditions des autres et en publiant Le désordre amoureux de Pascal Bruckner. Puis, ce sont les puces de Serpette avec Christian Sapet, le travail avec Joëlle Mortier-Vallat rive gauche. Il s’installe enfin à son compte à deux pas du Louvre, passage Véro-Dodat. « Je n’ai jamais voulu séparer l’ancien du moderne ou me spécialiser dans une catégorie esthétique, confie-t-il à Jean-Louis Gaillemin. Mais j’aime le moderne chaud comme ces sièges en tubulures en bois de Charlotte Perriand ou ces fauteuils anonymes anglais issus du mouvement Arts and Crafts. » Pour la Biennale, il présente des meubles d’Émilio Terry, Jean-Michel Frank et Jean Royère auquel il a consacré une exposition en 1992. Une reconstitution du salon des Guerlain tendu de cuir Hermès.
Galerie du Passage, 20 passage Véro-Dodat, 75001 Paris, tél. 01 42 36 01 13.
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Le moderne chaud de Pierre Passebon
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°519 du 1 septembre 2000, avec le titre suivant : Le moderne chaud de Pierre Passebon