Tenu de sortir le Museum of Contemporary Art (MOCA) de Los Angeles de sa plus grave crise financière (lire le JdA no 294, 9 janvier 2009, p. 6), le nouveau directeur général par intérim, Charles E. Young, vient d’annoncer son plan de redressement.
LOS ANGELES - Le musée a déjà réduit ses effectifs de 20 % ; 32 postes (16 à plein temps et 16 à temps partiel, en grande partie dans les départements de la conservation, de la pédagogie et du développement) ont ainsi été supprimés. Le budget de fonctionnement a, lui, été revu à la baisse, en vue d’économiser environ 4,4 millions de dollars par an. Parallèlement, le bureau du procureur général de Californie conduit actuellement un audit des comptes du MOCA. L’institution se serait servie dans des fonds réservés aux programmes pédagogiques et aux acquisitions pour régler des frais de fonctionnement, une allégation que son ancien directeur, Jeremy Strick, réfute. À la fin du mois de décembre, le musée a accepté le plan de renflouement à hauteur de 30 millions de dollars proposé par le philanthrope Eli Broad. Poussé à la démission, Jeremy Strick a de son côté retrouvé un poste au Nasher Sculpture Art Center, à Dallas, au Texas. Il prendra ses fonctions en mars à la tête du musée consacré à la sculpture moderne.
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Le MOCA au régime sec
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°296 du 6 février 2009, avec le titre suivant : Le MOCA au régime sec