Essai. Parce qu’il mobilise les biotechnologies, le bioart soulève des enjeux éthiques dont Bioart et éthique, publié en mai dernier aux éditions CQFD, s’attache à cerner la complexité.
Mais quid de ses enjeux esthétiques ? C’est à cette question que s’affronte l’historien de l’art Teva Flaman, au travers d’un corpus restreint à trois œuvres : Que le cheval vive en moi ! d’Art Orienté Objet, Natural history of the Enigma d’Eduardo Kac et Ear on Arm de Stelarc. Soit trois formes d’hybridation, entre humain et animal, humain et végétal, humain et machine, qui ont en commun de délaisser la mimesis pour l’incarnation et la mise en présence du corps de l’artiste. D’où le recours à la médiologie comme méthode d’analyse : en comparant le bioart aux icônes byzantines, Teva Flaman souligne tout ce que ce champ artistique doit à la cybernétique et au paradigme informationnel, devenus les principes organisateurs de l’âge contemporain.
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Le Bioart, c’est de l’art ?
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Le bioart, enjeux esthétiques, Teva Flaman,
éd. Presses universitaires de Provence/Aix-Marseille Université, septembre 2019, 194 p., 18 €.
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts
n°533 du 15 novembre 2019, avec le titre suivant : Le Bioart, c’est de l’art ?