Faire évoluer un journal est un exercice toujours délicat tant vous, lecteurs, êtes attachés à ce qui devient au fil du temps « votre » journal. D’autant qu’il ne se passe pas un jour sans que vous envoyiez à la rédaction une lettre ou un courriel de sympathie, ou que vous nous prodiguiez des encouragements lors d’une rencontre. Aussi, dix ans après sa création, le Journal des Arts, le « JdA », continue de gagner de nouveaux lecteurs.
Alors pourquoi changer ? Parce que les habitudes de lecture et de recherche de l’information se modifient très rapidement sous l’influence de la télévision, d’Internet ou des journaux gratuits. L’art est certes intemporel, mais la presse d’art doit aussi évoluer. Nous vous devons un journal adapté à son époque.
Du reste, pour reprendre un slogan publicitaire, « tout a changé et rien n’a changé ». La mise en page a été entièrement revue afin de donner un meilleur confort de lecture, la hiérarchie des informations est plus apparente, le déroulé du journal plus logique. La pagination est augmentée afin d’allouer plus de place à l’art contemporain et d’introduire de nouvelles rubriques telles qu’une page Portrait, ou des résumés de travaux universitaires. Mais, dans le même temps la « formule » du journal, qui repose sur la diversité des sujets, la couverture internationale, la qualité éditoriale, la primauté du texte, ne change pas. En résumé, à l’image de la nouvelle « une » qui présente les points clés de l’actualité, l’objectif est de vous permettre de distinguer plus rapidement ce qui se passe dans l’art et son marché. Quitte à revenir sur un dossier le moment venu. Le JdA se lit comme un journal d’actualité et s’archive comme une revue.
Le Journal des Arts est un cas à part dans la presse. Sa périodicité bimensuelle, peu habituelle, est le meilleur compromis entre un rythme hebdomadaire que ne justifie pas l’actualité et un rythme mensuel plus adapté aux revues. C’est un journal professionnel au sens où il est proche des attentes des institutions muséales et du marché, et, dans le même temps, un journal apprécié par de nombreux amateurs d’art. Une étude publiée récemment par IPSOS indique que le Journal des Arts est lu par 40 000 amateurs d’art parmi les plus hauts revenus. Au total, selon nos propres études, vous êtes 60 000 à nous lire régulièrement. 60 000 lecteurs aux préoccupations parfois très différentes : la création contemporaine pour les uns, la politique culturelle pour d’autres, le marché de l’art pour d’autres encore.
Fière de la singularité et du succès de son journal, toute la rédaction s’est mobilisée pour vous remercier de votre fidélité et vous offrir un JdA encore plus efficace et agréable.
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Jean-Christophe Castelain, directeur de la publication
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°180 du 7 novembre 2003, avec le titre suivant : Jean-Christophe Castelain, directeur de la publication