Les artistes peuvent dormir sur leurs deux oreilles. Gérard Alaux veille au grain. Mieux, il œuvre pour eux, les graphistes et les plasticiens dont le quotidien n’est pas toujours un long fleuve tranquille.
À la tête de la Fondation nationale des arts graphiques et plastiques, il est un peu leur ange gardien, lui qui gère au nom de cette fondation reconnue d’utilité publique une maison de retraite pour artistes à Nogent-sur-Marne (la Maison nationale des artistes où vécut Laure Albin Guillot), attribue des ateliers (une centaine en région parisienne), des aides à la production (600 000 euros par an) et mécène la programmation satellite du Jeu de paume.
Ancien directeur au sein du Centre national de la cinématographie, puis directeur de la Fémis, prestigieuse école des métiers de l’image et du son, Gérard Alaux prend la direction de la FNAGP en 2002. C’est Jacques Vistel, le « dir. cab. » de Tasca, qui lui suggère le poste.
Créée en 1976 sous l’impulsion du haut fonctionnaire Bernard Anthonioz, la FNAGP est déjà une belle maison dont la mission est d’aider les artistes à vivre et à créer. Mais Gérard Alaux va travailler à son « agrandissement ». En 2006, il ouvre la Maison d’art Bernard Anthonioz, un centre d’art ; puis, en 2011, la FNAGP met en place son dispositif d’aide à la production, lequel vient d’attribuer 260 000 euros répartis entre 28 projets d’artistes. Et ce n’est pas fini : « J’aimerais ouvrir au public la bibliothèque et le parc [classé] de Nogent-sur-Marne », pétille l’homme plein de foi.
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Gérard Alaux - L'ange gardien
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°664 du 1 janvier 2014, avec le titre suivant : Gérard Alaux - L'ange gardien