Essai. Signé par l’historien, critique d’art et écrivain Frédéric Valabrègue, le portrait de George Brecht s’attache à cet acteur important de Fluxus, ingénieur chimiste et inventeur de l’event [instructions écrites destinées à être interprétées par le spectateur, NDLR], non-artiste par choix artistique.
Mais il éclaire aussi, autour et à travers lui, des personnages et des enjeux du moment Fluxus. Le parcours dans l’œuvre, s’il est nourri de références, masque son aspect savant en se fondant sur l’expérience incarnée du spectateur pour remonter au sens de l’œuvre. L’auteur identifie par différence avec les autres acteurs le propre d’une démarche, ceci jusqu’aux formes de son retrait – son effacement – par cohérence esthétique. Un petit livre qui vaut mieux que bien des grosses sommes pour saisir ce que veut dire Fluxus, où le didactisme est porté par l’appétit pour l’art et traduit dans une écriture sobre et vive.
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George brecht, de l’« event » à l’effacement
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°511 du 16 novembre 2018, avec le titre suivant : George brecht, de l’« event » à l’effacement