18 000 objets archéologiques découverts sur des sites de fouilles illégales à Rome

A l’issue de l’opération « Valerio Massimo », désignée ainsi d’après le consul romain homonyme, la police italienne a annoncé la mise sous séquestre de 18 000 objets archéologiques, provenant de sites localisés au nord-est de Rome, encore inconnus des archéologues.

L'AFP rapporte que l’enquête a débuté avec la découverte de fouilles illégales à proximité de l'ancienne route romaine Via Tiburtina Valeria. Un sarcophage en marbre de l'époque impériale avait été déterré, afin d’être déplacé. Trois pilleurs ont ensuite été identifiés et des perquisitions ont été menées aux domiciles des suspects, où des carnets remplis de notes et de dessins ont été découverts. Ces informations ont permis aux policiers de reconstituer l’itinéraire des malfaiteurs et de remonter ainsi jusqu'au site des fouilles clandestines, au niveau de la vallée de l'Aniene.

Les enquêteurs ont mis au jour une nécropole impériale, un sanctuaire, ainsi qu’une villa romaine avec des annexes dédiées à la production et au stockage de nourriture. D’après le Corriere della Sera, c’est la surintendance des biens archéologiques du Latium qui est à présent responsable des fouilles, qui ont révélé des stèles épigraphes, des sarcophages de l'époque impériale ainsi que de nombreux autres objets archéologiques.

Concernant l’opération menée par la police italienne, le général Virgilio Pomponi estime avoir « porté un coup sévère aux organisations criminelles actives dans le trafic d’œuvres d'art de l'Italie vers l'étranger ».