De l’histoire de la Grèce, on connaît Athènes et Sparte, la démocratie et les grandes sculptures de marbre blanc. Beaucoup moins son passé plus ancien, que des archéologues et passionnés français, allemands et anglais ont cherché à découvrir au XIXe siècle, esquissant ainsi l’histoire de Mycènes, de Cnossos et de Troie.
Dans ces lieux mythiques sortis de l’épopée homérique, ces pionniers ont mis au jour des civilisations inconnues, d’une grande richesse, dévoilant des palais aux peintures éclatantes ou de petites idoles aux formes simples qui feront l’admiration d’un Brancusi et, lui, le bonheur des collectionneurs, diplomates et antiquaires. L’exposition réunit une sélection des collections des musées français qui ont hérité de ce matériel archéologique en provenance des Cyclades, d’Asie Mineure, où l’archéologue Heinrich Schliemann chercha en vain la ville de Troie, ou encore du site de Cnossos en Crète, où l’Anglais Arthur Evans inventa les Minoens. La France de la Belle Époque s’est rapidement emparée de ces découvertes surprenantes. La dernière partie de l’exposition présente cette folie « égéenne » que l’on retrouve dans les costumes des Ballets russes de Diaghilev, dans la copie du trésor de Mycènes présentée aux Parisiens lors de l’Exposition universelle de 1900 et dans le décor « à la crétoise » du paquebot Aramis. La fin du parcours revient sur l’actualité des fouilles dans cette région du monde, enfin débarrassée des fantasmes homériques.
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L’autre histoire de la Grèce antique
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Abonnez-vous dès 1 €Musée d’archéologie nationale, place Charles-de-Gaulle, Saint-Germain-en-Laye (78), www.musee-archeologienationale.fr
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°673 du 1 novembre 2014, avec le titre suivant : L’autre histoire de la Grèce antique