Le peintre autodidacte est décédé le 4 décembre 2022, à Milan, à l’âge de 84 ans.
Marquée par une volonté de dénoncer l’impérialisme et le capitalisme américain, son œuvre a commencé au début des années 1960 par une série de tableaux obtenus par l’impression de son corps et de ses vêtements sur la toile (Empreintes). Arrivé à Paris en 1963, il se lie d’amitié avec Eduardo Arroyo et Gilles Aillaud, avec lesquels il réalise une série de tableaux inspirés de Balzac, avant d’exécuter, toujours avec ses deux compères, Vivre et laisser mourir ou la fin tragique de Marcel Duchamp, une série de toiles polémiques dans lesquelles il met en scène l’assassinat du père des ready-mades.
Associé à la Figuration narrative, Recalcati expose en 1972 au Musée d’art moderne de la Ville de Paris pour sa première exposition personnelle en musée. Cinq ans plus tard, il présentera une série de tableaux dans l’exposition « Guillotine et peinture, Topino-Lebrun et ses amis », au Centre Pompidou nouvellement inauguré, et participe à la deuxième édition des « Mythologies quotidiennes ». Parti vivre à New York au début des années 1980, il retourne à Milan en 1986, qui lui organise une importante rétrospective. Après avoir délaissé la peinture pour la sculpture, il reprend ses pinceaux en 1996.
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Antonio Recalcati (1938-2022)
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°761 du 1 janvier 2023, avec le titre suivant : Antonio Recalcati (1938-2022)