À l’heure où la notion même de travail dans la société est en pleine mutation, le Frac Champagne-Ardenne s’associe aux deux autres Frac du Grand Est pour repenser la place de cette activité dans notre quotidien.
Si la dimension sociale est au cœur de l’exposition du 49 Nord 6 Est - Frac Lorraine, l’installation de Michael Beutler au Frac Alsace tâche d’appliquer à la créativité les conditions de productivité chères à l’entreprise. En parallèle, le Frac Champagne-Ardenne présente les stratégies mises au point par quinze artistes pour questionner la représentation de cette activité aujourd’hui en pleine crise. Entre ironie, humour, utopie ou contestation les œuvres dénoncent les dérives de l’idéologie capitaliste en imaginant de nouveaux modes de fonctionnement fondés sur le travail collaboratif ou la décroissance. Outre les photographies bien connues des « objets de grève », symboles de contestation sociale de Jean-Luc Moulène, l’exposition présente notamment une authentique machine à vapeur pour recharger son téléphone portable de Jeremy Deller & Alan Kane, les lettres humoristiques de « non-motivation » de Julien Prévieux ou encore une installation d’Elsa Maillot sur le philosophe utopiste Charles Fourier. Et, pour prolonger la réflexion, un ensemble de documentations provenant du Musée de l’histoire vivante de Montreuil et des Archives nationales du monde du travail à Roubaix sont consultables sur place.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Travailler moins pour penser plus
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°703 du 1 juillet 2017, avec le titre suivant : Travailler moins pour penser plus