Danse - La nuit est tombée sur le Louvre redevenu désert, et ses entrailles vont bientôt se réveiller.
Le long de l’ancien donjon et de l’imposante enceinte médiévale de Philippe Auguste, la troupe de baladins de François Chaignaud invite le public à une sensuelle sarabande. En justaucorps rouge ou rose, visages fardés et faux-culs, les acrobates, chanteurs, performeurs font passer des frissons de folie polissonne sur les murs de pierre. Ici, une créature insuffle la vie à une araignée géante. Là, une autre grimpée sur des échasses se love dans les interstices de la muraille. Plus loin, révélés au regard par des miroirs surplombants, cinq chanteurs égrènent d’anciennes partitions vocales, alternant un « Kyrie Eleison » avec « The Fool on the Hill » de Paul McCartney. Proposées par le Festival d’automne, en contrepoint de l’exposition « Figures du fou » [jusqu’au 3 février, lire p. 64], ces Petites joueuses proposent une balade réjouissante. Une pièce qui bouscule les codes de la folie.
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Souffles de folie sur le Louvre
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°781 du 1 décembre 2024, avec le titre suivant : Souffles de folie sur le Louvre