PARIS [03.04.12] – Droit de réponse suite à la demande unilatérale de l’artiste Nicolas Alquin d’annuler son exposition à la propriété Caillebotte à Yerres.
Comme je l’avais écrit pour les 20 ans de la galerie, je me qualifie d’anarchiste BCBG.
Comme on le dit dans les couloirs des ministères, j’ai toujours été au service de la République.
Comme l’ont noté les artistes peintres, photographes, sculpteurs, je suis un galeriste militant pour la promotion et la défense de leur œuvre.
Dans le cas de l’annulation de l’exposition par Nicolas Alquin à la Propriété Caillebotte de Yerres, je suis obligé de réagir.
En effet, d’une part Le Journal des Arts n’a pas vérifié la véracité des propos repris entre guillemets qui m’ont été prêtés à tort, d’autre part, dès le début, il y a quelques jours, et devant la volonté de Nicolas Alquin de boycotter sa propre exposition, je lui ai demandé d’attendre la fin des élections pour prendre une décision : ce à quoi il avait consenti.
Or, j’ai été trahi deux fois :
- tout d’abord lorsque Nicolas Alquin a averti verbalement puis par écrit la Direction de la Propriété Caillebotte de Yerres, qui fonctionne sans discrimination politique, qu’il annulait en raison de la position politique du Maire et de ses propos rapportés par Le Figaro (là aussi sans que ce journal n’ait pris le soin de contrôler l’exactitude des dires),
- puis lorsqu’il a averti votre journal, tout en faisant croire qu’il s’agissait d’une décision commune à l’artiste et à son marchand.
Soyons cohérents,
Le Maire de Yerres, élu démocratiquement, n’a pas changé politiquement ; alors pourquoi faire exception puisque le sculpteur en question y a eu d’autres expositions par le passé, ainsi que l’acquisition d’une œuvre permanente pour la commune ?
Enfin, un centre d’art financé par une commune appartient à tous ses habitants, quelles que soient leurs convictions religieuses ou politiques.
Pour conclure par des propos plus personnels, non seulement je reste désolidarisé de la décision de Nicolas Alquin mais, en outre, j’arrête ma collaboration avec celui qui a trahi ma confiance.
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Droit de réponse de Baudoin Lebon
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