NEW-YORK (ETATS-UNIS) [11.04.11] – Dans le procès opposant Leigh Morse à ses victimes, l’ancienne directrice de la galerie new-yorkaise Salander-O’Reilly est déclarée coupable de fraude. Sauf pour le cas Robert De Niro.
En juillet 2009, Leigh Morse est arrêtée : l’ancienne directrice de la galerie Salander-O’Reilly est accusée de complicité pour fraude. Le propriétaire de la galerie, Lawrence B. Salander, est alors considéré comme étant à l’origine de la plus grande escroquerie jamais survenue sur le marché de l’art new-yorkais. En août 2010, ce dernier est condamné. Il a plaidé coupable. Pas elle. A l’époque, Leigh More est libérée sous caution.
Le 6 avril 2011, le jugement de Leigh Morse a enfin été rendu. Elle est reconnue coupable de fraude. Elle est condamnée à quatre ans de prison pour avoir vendu plusieurs œuvres d’art pour le compte de différents propriétaires. Et ce sans en avertir ces derniers afin d’en subtiliser les bénéfices. La somme de cette tromperie s’élevant à 5 millions de dollars. Parce que le marché de l’art est peu réglementé, il est particulièrement important de sanctionner les fraudeurs. Telle fut la déclaration du représentant du ministère public de Manhattan après le prononcé du verdict.
Toutefois, Leigh Morse a été reconnue non coupable pour le vol des 65 000 dollars revenant à Robert De Niro. Cette somme litigieuse correspond aux revenus tirés de la vente de tableaux appartenant à l’acteur, revenus que la galerie a encaissé sur son compte bancaire personnel. Pour autant, selon les tribunaux, rien ne caractérise ici la fraude.
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L’ancienne directrice de la galerie Salander-O’Reilly est également condamnée
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Abonnez-vous dès 1 €Lawrence B. Salander © D.R.