LENS [26.08.10] – Un arrêté préfectoral a ordonné au maire de Lens, Guy Delcourt, d'interrompre la démolition d'un bâtiment figurant à l'inventaire des monuments historiques. En guise de protestation, il avait décidé sa destruction contre l'avis des Bâtiments de France.
Le 20 août dernier, le maire (PS) de Lens, Guy Delcourt, demande la destruction d'un petit bâtiment, un logement de fonction de l'école Jean Macé, inscrit à l'inventaire des monuments historiques, pour protester contre un avis défavorable de l'architecte des Bâtiments de France du Pas-de-Calais lui refusant un permis de démolition dans un quartier minier en réhabilitation.
Cinq jours plus tard un arrêté préfectoral lui ordonne d'interrompre la démolition. Le maire s'expose également à des poursuites pénales pour « démolition sans autorisation » précise la Voix du Nord selon le procès verbal dressé par le conservateur régional des monuments historiques.
La maire a déclaré pour sa défense que sa principale motivation était la bonne conduite du projet de réhabilitation de la cité 12 de Lens, une cité située dans un quartier du bassin minier que le maire souhaite rénover en démolissant certaines structures. Or pour l'architecte des Bâtiments de France, la destruction de ces édifices ferait « perdre son identité à la commune » et « porterait atteinte aux abords des monuments historiques et à eux-mêmes » a-t-il précisé au quotidien régional.
Concernant le bâtiment protégé, le maire a déclaré ne « plus en assurer la garde » et renvoie la responsabilité à l'Etat. Par ailleurs, cet épisode pourrait compromettre le dossier de candidature au classement au patrimoine de l'humanité de l'Unesco du bassin minier.
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Le maire de Lens sommé d'arrêter la destruction d'un bâtiment classé à l'inventaire des monuments historiques
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