La Pinacothèque de Paris rouvre après un mouvement des agents de sécurité

L'établissement, qui avait gardé portes closes aux horaires habituels d'ouverture, "a rouvert à 14H00, tout est rentré dans l'ordre", a indiqué le service communication du musée, qui n'a pas fait de commentaire sur la nature du conflit.

Jeudi matin, "Nany", un employé du prestataire GSP Sécurité avait contacté l'AFP pour signaler le blocage de la Pinacothèque, située place de la Madeleine à Paris, par les agents de sécurité réclamant le paiement de leurs salaires.

"Notre patron n'a pas été payé par la Pinacothèque depuis le mois de novembre; nous, ça fait deux mois", a-t-il affirmé, une information confirmée par son employeur.

"La dernière facture de la Pinacothèque payée remonte à octobre 2014", a indiqué à l'AFP Jean Muaka, le dirigeant de GSP. Le musée recourt à ses services depuis 2007 en employant une vingtaines d'agents, selon lui.

Depuis novembre, "nous avons épuisé toute notre trésorerie pour payer les salaires de nos agents de sécurité", non rémunérés depuis maintenant deux mois, dit-il.

L'entrepreneur estime que sa société se trouve désormais "dans une situation catastrophique", car les "sept mois d'arriérés de facturation s'élèvent en ce moment à plus de 300.000 euros".

Installée depuis 2007 place de la Madeleine à Paris, la Pinacothèque est un espace culturel privé qui présente des expositions temporaires variées (art ancien, art moderne, civilisations antiques). Elle accueille actuellement l'exposition "Le Pressionnisme 1970 - 1990, les chefs-d'oeuvre du graffiti sur toile de Basquiat à Bando".