PARIS [18.11.13] – Dans le cadre de son plan de « Reconquête des aménageurs » après l’ouverture en 2003 des chantiers d’archéologie préventive à la concurrence, l’Inrap a mené pour la deuxième année une enquête de satisfaction des aménageurs. Les résultats de l’édition 2013 s’avèrent très bons.
Dans le contexte concurrentiel des chantiers d’archéologie préventive depuis leur ouverture à des services, laboratoires et opérateurs privés, mais également dans celui du contrat de performance signé avec l’Etat pour la période 2011-2013, l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) a décidé en 2012 de se doter d’un Observatoire de satisfaction des aménageurs (les entreprises qui construisent sur un terrain pour lequel un diagnostic d’archéologie préventive a été prescrit) à l’aide de la société Kheolia.
Le 14 novembre 2013 l’Inrap a dévoilé les conclusions de sa deuxième enquête, basée sur les 285 fouilles menées en 2012. Sur les 193 aménageurs concernés par ces dernières, issus du secteur public (56%), privé (38%), associatif ou particulier (7%), 105 ont répondu au questionnaire en ligne entre mai et juin 2013. Les résultats s’avèrent très positifs, 94% des aménageurs se déclarant satisfaits ou très satisfait de l’Inrap. En 2012, ce taux de satisfaction était de 88%.
Selon les répondants, la gestion des délais est plus efficace qu’en 2011 : alors que les délais de chantier étaient respectés pour 84% des aménageurs dans le baromètre 2012, ils le sont pour 90% en 2013. En revanche, les départs de chantier ont connu en 2012 davantage de retard que l’année précédente : 14% des sondés ont subi un retard de 10 jours à 8 semaines, contre 10% seulement en 2011.
Côté devis, les opinions sont nuancées : 58% des aménageurs ne sont qu’ « assez satisfaits » de la clarté et de la lisibilité des documents, ce qui constitue une hausse de 10% par rapport au taux de satisfaction de l’an passé. Les sondés apprécient toutefois la qualité du service de l’Inrap : 91% sont satisfaits de la tenue des chantiers de fouille (respect des contraintes de l’aménagement, des procédures de sécurité, de l’organisation…), 88% apprécient les actions de valorisation et de communication de l’Inrap autour des fouilles, « très positives » pour une majorité d’entre eux, et 90% louent le niveau de compétence et la disponibilité des interlocuteurs au sein de l’Inrap. Toutefois, le baromètre révèle que 21% des aménageurs privés se déclarent insatisfaits de la prise en compte de leurs contraintes, soit un total de 11% des sondés contre seulement 2% l’an passé.
Enfin, et de façon attendue, le coût des fouilles constitue le critère prédominant pour les aménageurs dans leur choix de l’opérateur d’archéologie préventive. Si le rapport qualité/prix est insatisfaisant pour 29% des répondants, il est en nette diminution comparé aux 41% de l’enquête de 2012. Ce sont les plus gros chantiers (50% des chantiers de plus de 400 000€ exactement) qui se montrent les plus critiques à cet égard.
Ces résultats sont donc positifs pour l’Inrap, même si près d’un quart des aménageurs déclarent ne pas avoir eu le choix du prestataire. En cas de choix possible, la tarification proposée par l’Inrap reste le premier critère de sélection (seuls 6% des sondés se sont basés sur sa notoriété scientifique).
Pour autant, la majorité des aménageurs ayant déjà travaillé avec d’autres opérateurs considèrent que la prestation de l’Inrap est sensiblement équivalente à ses concurrents.
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L’Inrap publie son deuxième taux de satisfaction des aménageurs de ses fouilles préventives menées en 2012
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