PARIS [04.06.13] - Le 5 juin, le triangle d’or des galeries s’anime lors de sa traditionnelle nocturne, proposant un parcours éclectique. 70 marchands d’art ancien, moderne ou contemporain présentent leurs plus belles pièces.
Pour la 17e édition de la Nocturne Rive Droite, quelque 70 galeries du quartier de l’Elysée accueillent les visiteurs de 17h à 23h ce mercredi 5 juin. « C’est une façon de recevoir chez soi, avec son goût et son enthousiasme » indique le galeriste François Léage, organisateur de l’événement.
Réunissant marchands installés et jeunes pousses, la manifestation offre un large panorama artistique, où cependant l’art moderne et contemporain s’impose de plus en plus. « Ces soirs-là, le contemporain côtoie l’antique : ces soirées sont des passerelles » explique François Léage, qui poursuit « Nous souhaitons redonner le goût des galeries. Lors de la nocturne, il y a les fidèles mais cela incite aussi à venir ceux qui n’osent pas pousser les portes des galeries d’habitude. » Une façon de réaffirmer que les galeries doivent réinvestir leur quartier « Les marchands qui courent les salons perdent leur goût » regrette le galeriste.
Cette année, 12 galeries ont rejoint la manifestation, notamment W. Landau Blast, Reinold ou DIL, et il faut noter le retour de Jean-François Heim. Louis Carré et Brame & Lorenceau exposent le chantre de l’abstraction lyrique Olivier Debré : le premier se concentre sur ses peintures des années 1950-1960 lorsque le second a choisi de dévoiler son œuvre en noir et blanc de l’immédiat après-guerre.
Le mobilier et les objets d’art du XVIIe au XIXe sont bien représentés avec une vingtaine de galeries. François Léage propose ainsi un dialogue autour du métal entre design contemporain et objets d’art du XVIIIe. Le métal est également à l’honneur chez Makassar qui montre des pièces des ferronniers d’art des années 1920-1930, dont Albert Cheuret ou Edgar Brandt sont de beaux représentants. Jean-François Heim présente quant à lui une sélection d’œuvres dont un dessin de Jean-Dominique Ingres et un paysage de Jean-Baptiste-Camille Corot.
L’art moderne et contemporain gagne du terrain avec une trentaine de représentants. Olivier Malingue présente les œuvres sur papier d’Emil Nolde, Alexander Calder ou Francis Picabia dans l’exposition Perspectives atmosphériques quand Jacques Bailly présente les tableaux de Jean Duffy, Auguste Renoir ou André Masson et la galerie Hopkins une sélection de tableaux de Jean Dubuffet. À la galerie Tornabuoni Art, il ne faut pas manquer l’exposition Bianco Italia, réunissant 50 artistes de l’avant-garde italienne autour du monochrome blanc. Patrice Bellanger, spécialisé dans la sculpture XVII-XIXe, innove avec une exposition du photographe Laurent Chastel, hommage à des figures remarquables de l’histoire de l’art, notamment les Majas de Francisco de Goya. Du côté des arts premiers, la galerie Mermoz montre ses dernières pièces d’art pré-colombien. « De très belles choses vont être montrées » se réjouit François Léage.
Les professionnels de l’art du quartier de l’Elysée
Le 5 juin, de 17h à 23 h
www.art-rivedroite.com
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Une nuit (ou presque) de l’art sur la rive droite
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