Aurélie Filippetti moins populaire que ses consœurs du gouvernement

Dès son arrivée au gouvernement en mai 2012, Aurélie Filippetti est entrée dans le panel restreint des ministres dont les instituts de sondage mesurent la popularité. Ce privilège qui signale à la fois une personnalité intéressante et la visibilité de la fonction peut devenir un exercice redoutable.

Les deux instituts ne s’accordent pas sur l’évolution de la cote de la popularité de la ministre de la Culture et de la Communication. Pour TNS Sofres / Le Figaro Magazine, ils ne sont plus que 13 % de sondés en décembre 2012, à lui voir « jouer un rôle important au cours des mois et des années à venir ». Cette cote est en constante baisse depuis juin 2012 (23 %) et a encore perdu 3 points depuis le mois dernier. Frédéric Mitterrand, à la même époque, enregistrait 25 % d’opinions favorables, quelques semaines après la polémique sur son livre.

En revanche, pour Ipsos / Le Point, 27 % des sondés en décembre 2012 ont une opinion favorable d’Aurélie Filippetti, un pourcentage stable par rapport au mois dernier et en baisse de 2 points depuis son entrée dans le baromètre en août 2012.

Le classement entre les quatre ministres femmes suivies par les deux instituts est cependant le même et placent Aurélie Filippetti en dernière position, derrière Najat Vallaud-Belkacem (19% pour TNS Sofres et 32 % pour Ipsos), Christiane Taubira (18 % et 31 %), et Cécile Duflot (18% et 29 %).

Selon le dernier sondage du JournaldesArts.fr, qui ne prétend pas avoir la même rigueur scientifique, au 3 janvier 2013, 18 % des répondants sont satisfaits du bilan des 6 premiers mois de la ministre, tandis que 63 % sont insatisfaits.