La première Frieze Art Fair de New York est un succès

Les organisateurs de la Frieze New York, Amanda Sharp et Matthew Slotover, auraient investi 5 millions de dollars dans l’organisation de la foire sur l’île de Randall, d’après Le Figaro. Le choix de l’emplacement, insolite et plutôt inconnu des visiteurs, avait généré des doutes. Pourtant, les 180 galeries venues du monde entier y ont été installées dans un long chapiteau blanc, construit par SO-IL Architects, et le lieu, « aéré grâce à sa hauteur de tente, sous une verrière éphémère laissant filtrer une belle lumière », a été plébiscité.

Le site Lesoir rapporte que de nombreuses galeries européennes, souhaitant s'imposer sur le marché américain, ont fait le déplacement, et que les galeristes new-yorkais qui auraient « snobé » cette première, ont annoncé leur participation en 2013. Les collectionneurs semblent également avoir été nombreux à participer, puisque le succès de la Frieze se mesure aux ventes réalisées par les galeries présentes, ainsi qu’aux œuvres proposées, qu’ils ont jugé « de qualité » même si « pour une première, les exposants n'ont pas pris trop de risques ». Ainsi, Xavier Hufkens et Gagosian affichaient « sold-out » dès le début de la foire. Parmi les grands noms présents, les visiteurs ont pu retrouver David Zwirner, Hauser, Wirth et White Cube, entre autres. Par ailleurs, comme pour l'édition londonienne, un parc de sculpture et une série de projets (mis en place par Cecilia Alemani) ont pour la plupart été installés en plein air.

Quant aux New-yorkais, ils n’ont pas été effrayés par le coût du ticket d’admission, fixé à 40 dollars, ni par le groupe d’activistes Occupy Museums, qui protestait à l’extérieur de la foire. Dans ce contexte de réussite, certains estiment que la Frieze Art Fair, clôturée le 7 mai 2012, pourrait même détrôner l’Armory Show.