L’art suisse a longtemps été prisonnier de l’image que renvoyait au monde la Confédération, celle d’un pays replié sur lui-même.
Depuis longtemps pourtant un certain nombre d’artistes, depuis Vallotton jusqu’à Mosset ou Armleder, ont su témoigner d’une ouverture si évidente qu’on en oublie généralement leur nationalité. Bice Curiger, commissaire indépendant permanent au Kunsthaus de Zurich (L’Œil n° 487) et rédactrice en chef de la revue très-à-la-page Parkett, a choisi de montrer comment la décennie présente était l’occasion d’une fusion complète de la création suisse dans la nouvelle scène artistique internationale.
Après avoir montré dans Birth of the Cool ce qui unissait plusieurs générations d’artistes américains, elle fait ici intervenir les artistes qu’elle a sélectionnés – y incluant quelques non-nationaux comme Richard Prince ou Marie-Ange Guilleminot - au sein même des collections historiques du musée.
Zurich, Kunsthaus, 5 juin-30 août.
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Bice Curiger acte 2
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°497 du 1 juin 1998, avec le titre suivant : Bice Curiger acte 2