Pour la quatrième fois depuis sa création en 1824, la Wallrafsche Sammlung change d’enveloppe. Cette collection est sans doute l’une des plus prestigieuses d’Allemagne, riche de nombreux retables rhénans dont la Madone au buisson de roses de Stefan Lochner. Des Dürer, Rubens, Jordaens, Tintoret, Hals, Ruisdael et Rembrandt complètent cet ensemble. Le XIXe est représenté par Friedrich, Van Gogh, Munch, Leibl ou Menzel. En 1995, l’industriel Peter Ludwig avait déjà perturbé la donne avec ses Rauschenberg, Kienholz et autres Nouveaux Réalistes qui devaient s’entasser avec l’art ancien dans un bâtiment sans intérêt construit par deux inconnus, Bussmann et Haberer. Aujourd’hui, l’architecte de Cologne, Oswald Ungers, crée un ensemble impressionnant de 11 000 m2 (coût total : 70 millions de DM). Sur les quatre étages des façades tirées au cordeau sont gravés les noms des artistes qui font la réputation du musée. Au premier étage, les salles du Moyen Age bénéficient de cimaises de couleur rouge et d’une vue imprenable sur les ruines de la vieille église Sankt Alban et la cathédrale de Cologne. Le troisième étage, de couleur vert Véronèse, abrite les peintures de 1500 à 1750. Quant au cinquième, il accueille le XIXe désormais enrichi des 170 tableaux de la fondation Corboud.
COLOGNE, Wallraf-Richartz Museum, Martinstrasse 39, 50667 Cologne, tél. 221/221 2 23 72, ouverture le 19 janvier.
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Le Wallraf fait peau neuve
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°523 du 1 février 2001, avec le titre suivant : Le Wallraf fait peau neuve