L’IMA à la Tossée, un nouveau Frac à Dunkerque, le Métaphone à Oignies… de nouveaux lieux culturels devraient surfer sur
la vague de l’ouverture du Louvre-Lens en décembre.
Une identité se construit. Mais elle s’entretient et s’étoffe aussi. Dans les deux années à venir, de nouveaux établissements culturels fleuriront dans « la région des musées ». D’ores et déjà, c’est à l’Institut du monde arabe d’ouvrir cet automne, quelques jours avant le Louvre-Lens, une antenne sur l’ancien site textile de la Tossée de Tourcoing-Roubaix. Lancé par Daniel Percheron, président du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, et l’ancien président de l’IMA, Dominique Baudis, le projet prend ainsi corps après une année de préfiguration jalonnée d’expositions pédagogiques, de concerts, de conférences, de débats, de cours de langue et de civilisation arabe dans différentes institutions culturelles des deux villes (médiathèques, musées…).
Un Frac, une salle de spectacle et un centre d’interprétation
En 2013, au cours du deuxième semestre, ce sera au tour de Dunkerque, capitale régionale de la culture, d’inaugurer le nouveau bâtiment du Frac Nord-Pas-de-Calais. Signé Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, il est installé dans le quartier du port, sur l’ancien site des Chantiers de France, et se composera d’une halle à bateaux existante, mais rénovée et doublée d’une construction neuve destinée, selon les besoins, soit à compléter les activités du Frac (expositions temporaires, création d’œuvres de grande dimension), soit à accueillir des événements publics (concerts, spectacles, salons, rendez-vous sportifs…) .
L’autre construction qui devrait faire parler d’elle l’année prochaine se situe à Oignies, à 16 km de Lens, sur le site d’un ancien bassin minier reconverti et réhabilité en vue de développer, entre autres, les scènes et les pratiques musicales déjà bien implantées dans une région terreau de fanfares et d’harmonies. Son nom ? Le Métaphone. Imaginée par les architectes Isabel Hérault et Yves Arnod, cette salle de concerts et de spectacle a été également conçue pour être un « instrument de musique urbain » grâce aux écailles de la peau extérieure des façades qui produiront et diffuseront des sons à l’extérieur.
Dans l’agglomération de Lens-Liévin, au pied de la colline de Notre-Dame-de-Lorette, où s’affrontèrent au cours de l’année 1914-1915 soldats français et allemands, c’est un autre projet qui verra le jour en 2014 sur la commune de Souchez : celui du centre d’interprétation qui présentera l’histoire de la Grande Guerre dans la région Nord-Pas-de-Calais. Un projet en écho au nouveau mémorial élevé au sommet de la colline de Notre-Dame-de-Lorette où s’étend déjà le plus vaste des cimetières militaires français, rappelant les violents combats qui ravagèrent la région durant les deux conflits mondiaux.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Des projets culturels plein les cartons
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°650 du 1 octobre 2012, avec le titre suivant : Des projets culturels plein les cartons