Contrairement à ce que l’histoire récente s’acharne à faire croire, l’Irak n’est pas qu’une terre de conflit, de pétrole et de pauvreté. Bien au-delà des enjeux géopolitiques, c’est l’un des pays dont l’héritage artistique est le plus ancien et le plus grandiose.
Les auteurs, chercheurs et universitaires, s’attachent à montrer la richesse d’expression et l’exceptionnelle continuité artistique qui, en l’espace de trois millénaires, ont fait de « la terre entre deux fleuves » l’un des lieux les plus brillants de l’humanité.
L’Art en Mésopotamie s’ouvre sur l’expérience sumérienne et le symbolisme complexe de son pouvoir royal, médiation entre les sujets et la divinité.
Il passe ensuite à l’empire des Assyriens, avec leurs splendides cités et à l’empire célèbre des Néobabyloniens. Après la longue période du classicisme mésopotamien, vient celle du califat arabe : les grands minarets de Samarra se dressent et la région devient le laboratoire original de l’art islamique.
Avec des images exceptionnelles et des textes d’une grande précision, L’Art en Mésopotamie publié chez Hazan offre une plongée intelligente sur le berceau de notre civilisation.
Sous la direction de Giovanni Curatola, L’Art en Mésopotamie, Hazan, 280 p., 60 €.
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Richesse d’une civilisation entre le Tigre et l'Euphrate
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°586 du 1 décembre 2006, avec le titre suivant : Richesse d’une civilisation entre le Tigre et l'Euphrate