Dossier
Comment Bâle, qui n’est pourtant pas une capitale économique comme New York ni même une capitale du marché de l’art, peut-elle ainsi abriter la plus grande foire d’art contemporain au monde ?
Plusieurs raisons sont régulièrement avancées, mais il en est une qui prime sur les autres : la qualité de l’organisation. Cela semble naturel dans un pays réputé pour sa ponctualité et sa rigueur, mais cela mérite d’être rappelé. D’un bout à l’autre de la chaîne, de l’attribution des stands à l’accueil des visiteurs, tout fonctionne parfaitement avec l’immense avantage d’une expérience de plus de quarante ans. Les changements sont décidés et exécutés avec précaution, rassurant les uns et les autres. La même exigence prévaut dans le choix des galeries, des œuvres exposées et des visites proposées aux VIP. Bale est une foire de riches, de très riches mêmes qui apprécient avant tout le professionnalisme imprégnant tous les rouages de la manifestation. Un exemple que de nombreux organisateurs de foires devraient méditer.
Entretien
Par Henri-François Debailleux · Le Journal des Arts
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