Renzo Piano, 60 ans, qui a notamment co-signé le bâtiment du Centre Georges Pompidou, a remporté le Pritzker Prize 1998, l’une des plus hautes récompenses en architecture.
LOS ANGELES - Né à Gênes, Renzo Piano s’est distingué dans la construction d’édifices aussi variés que le stade italien de football à Bari, l’aérogare japonaise Kansai – la plus grande du monde – construite dans la baie d’Osaka, ou le tout récent Musée Beyeler à Bâle, en Suisse. On lui doit également la Cité internationale de Lyon, le Centre national pour la science et la technologie d’Amsterdam, le musée texan de la Menil Collection et son annexe Cy Twombly à Houston. L’architecte, qui travaille actuellement à Berlin sur la réhabilitation de la Potsdamer Platz et sur une tour à Sydney, doit inaugurer au mois de mai le Centre culturel Tjibaou de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. Il est le 21e architecte sélectionné pour cette distinction, la plus haute dans la profession et dotée de 100 000 dollars.
“Je suis un peu étonné par cette distinction, car je me suis toujours considéré comme un peu anormal dans le monde des architectes, mais je suis heureux que le jury ait évoqué ma curiosité intellectuelle”, a déclaré le lauréat, qui recevra son prix le 17 juin à la Maison Blanche, des mains du Président Clinton. “Pour moi, l’architecture, c’est ce qui est apparent, un peu comme la partie visible de l’iceberg. Derrière, il y a tout ce qui est immergé, comme la science ou la technologie, ou bien d’autres choses qui comptent tout autant”.
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Renzo Piano, Pritzker 98
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°60 du 9 mai 1998, avec le titre suivant : Renzo Piano, Pritzker 98