Quel est votre sentiment sur la construction d’un supermarché à proximité de la pyramide du Soleil de Teotihuacán ?
Cette nouvelle ne peut que nous inquiéter. C’est pourquoi j’ai nommé une mission d’inspection, composée d’architectes et d’archéologues, chargée d’étudier les impacts archéologiques, architecturaux et urbanistiques de cette construction, pour déterminer si elle est compatible avec la conservation des richesses du site. Le supermarché serait situé dans une bande de protection extérieure au site proprement dit. Dans cette bande se trouvent diverses zones d’habitat, dont celle de San Juan Teotihuacán, qui n’obéissent à aucun plan d’urbanisme.
L’Inah et l’Icomos affirment qu’il n’y aura aucun impact. Qu’en pensez-vous ?
L’Inah est une institution très sérieuse, qui a toute notre confiance. D’après le rapport de l’Icomos mexicain, les procédures d’analyse archéologique auraient été respectées. Je suis moins serein en ce qui concerne l’impact visuel et surtout urbanistique. Un supermarché attire forcément de la circulation automobile et d’autres implantations. Et il y a la question très importante des symboles et de l’identité culturelle, qui devra être prise en compte par les autorités mexicaines.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Questions à Francesco Bandarin
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°206 du 7 janvier 2005, avec le titre suivant : Questions à Francesco Bandarin