PARIS - Volé en 2004 dans l’un des ateliers de restauration du Centre Pompidou, un tableau de Picasso, Nature morte à la charlotte (1923), a été restitué le 8 avril par le directeur de la PJ, François Jaspart, au président de l’institution parisienne, Bruno Racine. Estimée à 2,5 millions d’euros, la toile avait disparu dans les ateliers du boulevard Ney (Paris-19e), qui accueillent et stockent quelque 28 000 objets d’art. Après une enquête minutieuse, menée dans l’entourage d’un présumé trafiquant de stupéfiants, le Picasso a été retrouvé le 6 avril à Antony (Hauts-de-Seine), soigneusement conservé dans une double feuille cartonnée, elle-même coincée derrière un meuble dans une chambre. Il n’a subi aucun dommage, une chance rare dans ce type d’affaire.
Les pistes semblent en revanche plus compliquées pour retrouver le tableau de Renoir dérobé dans les locaux de la maison de ventes Tajan quelques jours avant la vacation, initialement prévue le 30 mars. Intitulée Tête de fillette, la toile, propriété présumée d’un avocat, est estimée entre 170 000 et 200 000 euros. Un responsable de la maison a porté plainte le 28 mars et la brigade de répression du banditisme (BRB) a été saisie de l’enquête. Les voleurs ont agi en toute discrétion, rappelant dans son mode opératoire l’affaire du vol des diamants lors de la Biennale des antiquaires 2004.
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Sur la piste de Picasso et de Renoir
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°213 du 15 avril 2005, avec le titre suivant : Sur la piste de Picasso et de Renoir