Suresnes - Sculptures et ornements architecturaux, du Moyen Âge au début du XXe siècle, occupaient l’entrepôt de l’antiquaire Georges-Joseph Demotte et de son successeur Andrée Macé.
320 000 euros hors frais (est. 800 000 à 1 million d’euros) ont été récoltés le 23 septembre, sous le marteau de Jean-Claude Renard, mais 75 % des 217 lots ont trouvé preneur. Pour Benoît Guinel, (Groupe Meriguet, artisanat décoratif, qui a racheté l’entrepôt), « c’est une réussite, compte tenu de la spécificité de la vente d’objets en pierre, très lourds, dont le coût de transport est élevé ». Une paire de lions, début XVIIIe siècle, estimée 12 000 à 15 000 euros s’est vendue 31 000 euros, un ensemble de trois fenestrages de cloître (estimation 30 000 à 50 000 euros) a été adjugé 35 000 euros. L’antiquaire Samuel Roger (galerie Origines) ne partage pas l’optimisme de son confrère : « je suis étonné de l’importance donnée à cette vente, qui ne contenait pas grand-chose, surtout des fragments avec des œuvres très abîmées. Seules quelques pièces pouvaient intéresser des collectionneurs pointus ».
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Résultat mitigé pour la vente de la collection Demotte-Macé
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°398 du 4 octobre 2013, avec le titre suivant : Résultat mitigé pour la vente de la collection Demotte-Macé