Malgré les réticences des représentants de la communauté tikwanakota, la culture tiwanaku est présentée au public européen pour la première fois.
La cité de Tiwanaku, située sur le territoire de l’actuelle République bolivienne, a atteint son apogée entre le IVe et le VIIIe siècle, étendant son hégémonie spirituelle sur une vaste région de 600 000 km2. Avec une population de 125 000 habitants, la ville, considérée par les populations andines comme le centre symbolique et physique du monde, détenait un fort pouvoir d’attraction. Cette civilisation constitue le point de départ de toutes les cultures des Andes, y compris celle des Incas. Le pouvoir économique et la structure gouvernementale sophistiquée sont parfaitement documentés dans l’exposition « Tiwanaku, ville éternelle des Andes » (jusqu’au 20 août, au Palais ducal de Gênes), grâce aux objets prêtés par le Musée national d’archéologie et le Musée des métaux précieux de Bolivie. Parmi ceux-ci se trouvent des masques, des diadèmes et d’autres ornements précieux utilisés pour des cultes funéraires complexes liés à une vision cosmogonique élaborée.
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Tiwanaku s’installe à Gênes
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°107 du 9 juin 2000, avec le titre suivant : Tiwanaku s’installe à Gênes