Paris Photo 2015 porte la griffe de son nouveau directeur artistique

Elles ont été 257 galeries à être candidates à la 19e édition de Paris Photo contre 250 en 2014. La sélection au final des 142 enseignes qui prendront place du 12 au 15 novembre sous la verrière du Grand Palais (143 en 2014) relève trois mouvements de fond dont deux qui procèdent de la nomination en février 2015 de Christoph Wiesner à la direction artistique de la foire.

L’édition 2015 de Paris Photo voit d’abord dans les 26 nouvelles galeries retenues la montée en puissance des galeries généralistes, une tendance conforme à l’évolution du secteur tant sur le plan de la création que sur le plan du marché. En témoigne la participation pour la première fois de Mai 36 (Zurich) ou de Spruth Magers (Berlin) qui comptent parmi les nouvelles enseignes de qualité.

Le poids des galeries zurichoises et la montée en puissance des enseignes allemandes avec l’arrivée sous la verrière du grand Palais d’Anita Beckers (Francfort), d’Hardhitta (Cologne) et de Jablonka (Cologne) comme celle de la galerie salzbourgeoise Nikolaus Ruzicska n’est à ce titre pas étrangère à l’arrivée et au profil de Christoph Wiesner, ancien directeur de la galerie Schipper à Berlin avant de travailler pour Yvon Lambert.

L’absence cette année de Kamel Mennour, de Thaddaeus Ropac ou de la galerie new-yorkaise 303 comme l’arrivée de la Galerie Lelong et le retour de Cheims & Read (New York) ou M B (Los Angeles) s’expliquent par le choix de participer ou non à la foire en fonction de ce qu’elles ont à proposer.

Quant aux galeries françaises, elles voient leur nombre diminuer de 45 en 2014 à 41 et leur poids passer sous la barre des 30 %. Cependant sur les 23 nouvelles galeries de l’édition 2015, on relève six enseignes parisiennes : Les Douches, Lelong, Next Level, De Roussan, Jean-Marc Patras et Air de Paris qui revient après avoir participé une seule fois à la foire en 1990.

À noter enfin, l’absence remarquée de Steidl parmi les éditeurs (qui n’a pas posé sa candidature cette année sans donner de raisons) et celle de Baudoin Lebon peu enclin de son côté à proposer un dossier qu’il savait sans espoir.