Après la révélation de la falsification de son CV, la directrice générale de l’Académie américaine des arts et des sciences démissionne

Tout a commencé avec la publication du Boston Globe de documents signés par la directrice générale de l’Académie américaine des arts et des sciences Leslie Cohen Berlowitz, montrant qu’elle avait gonflé son CV à de multiples reprises, notamment pour appuyer des demandes de subventions pour le compte de l’institution.

Une telle révélation rendait la vérification facile. Outre la falsification de son parcours universitaire, qui s’est embelli d’un doctorat de NYU qu’elle n’a pourtant jamais obtenu, ont également été ajoutées des expériences professionnelles ça et là.

Leslie Cohen Berlowitz s’est tout d’abord défendue en reportant la faute sur son personnel, qui aurait réalisé ces ajouts sans qu’elle en ait eu connaissance, avant de reconnaître sa faute. Une étrange défense selon le Boston Globe, qui fait écho avec la rudesse avec laquelle elle menait ses équipes.

En dépit des torts qui lui sont reprochés, et qui minent sévèrement et définitivement sa crédibilité, les actions qu’elle a menées au sein de l’Académie pendant toutes ces années ont contribué à redorer le blason de l’institution. Elles ont été saluées par ses défenseurs, notamment celles concernant ses campagnes de récoltes de fonds.