centre d’art

L’exhibitionnisme de Elke Krystufek

L'ŒIL

Le 1 février 2000 - 166 mots

Egon Schiele n’aurait pas renié l’œuvre de cette Autrichienne née en 1970 à Vienne. Son enfance asociale a-t-elle joué un rôle ? En tout cas, la plasticienne considère le dessin, la photographie ou la vidéo comme autant de moyens de communication lui permettant de travailler sur le corps et l’autoportrait. Le privé ou le public ? La frontière n’existe plus chez Krystufek qui se veut femme avant tout : « ce qui est personnel est politique. » Un slogan féministe qu’elle met en pratique : voyages, lectures, rencontres amoureuses, rien n’est caché. Son dernier livre d’artiste, In the arms of luck, réunit une série de 56 dessins, des autoportraits ainsi que des textes autobiographiques réalisés entre le printemps 1997 et l’hiver 1999. L’art de Elke Krystufek suscite intérêt et questions. L’exposition que présente la Maison Levanneur sur l’œuvre imprimé de l’artiste n’échappe pas à la règle.

CHATOU, Maison Levanneur, jusqu’au 9 avril. À lire : In the arms of luck, coéd. Cneai/Centre genevois de Gravure contemporaine.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°513 du 1 février 2000, avec le titre suivant : L’exhibitionnisme de Elke Krystufek

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