ÉVÉNEMENT - La Nuit européenne des musées est devenue un baromètre de l’engouement que chaque établissement peut susciter auprès du public. La 13e édition du samedi 20 mai n’y dérogera pas.
« Ce rendez-vous amène au musée des visiteurs qui ne viendraient pas », rappelle Dominique de Font-Réaulx, directrice du Musée Delacroix à Paris, dont la fréquentation ce soir-là (plus de 800 visiteurs entre 18 h et 23 h) est bien meilleure en cinq heures que celle enregistrée pour les journées du patrimoine (1 300 visiteurs sur deux jours). Au Musée des beaux-arts de Rouen, comme ailleurs, même constat : les visiteurs ont intégré la gratuité, les propositions décalées et ludiques, la circulation d’un lieu à un autre. Guy Tosatto, le directeur du Musée de Grenoble, relève que la variation du nombre de visiteurs, 3 000 en moyenne, dépend de l’exposition temporaire en cours. « Fantin-Latour » devrait être plébiscité. À Lyon, au Musée des beaux-arts, le choix de Sylvie Ramond « de ne communiquer que sur la richesse des collections de l’institution entend fidéliser le public d’habitués du musée différent pour nous de celui des journées du patrimoine ». La carte blanche donnée à des étudiants d’une école supérieure de la ville, l’École des beaux-arts cette année, libres de s’emparer des collections, y participe.
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Une nuit des musées fédératrice
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°701 du 1 mai 2017, avec le titre suivant : Une nuit des musées fédératrice