Les héritiers de Jacques Bacri, antiquaire réputé à Paris au milieu du XXe siècle, ont décidé de se séparer d’un ensemble exceptionnel.
Reflet du goût raffiné et exigeant de ce marchand, cette vente est un hommage à son talent de découvreur d’objets rares, dont certains sont aujourd’hui dans les plus grands musées à l’instar d’une Naïade, par Lucas Cranach l’Ancien conservée à la Kunsthalle de Brême, un portrait attribué à Corneille de Lyon au Metropolitan Museum de New York, des sculptures médiévales au Musée Rodin ou la tenture de la Vie de la Vierge léguée au Musée de Cluny. La vacation, composée de 149 lots (est. 2,4 à 3,2 millions d’euros), rassemble des œuvres appartenant à différentes époques et civilisations : des dessins et de la peinture ancienne, des tapisseries médiévales – dont il fut un très grand spécialiste – de l’archéologie ou encore de la sculpture, des céramiques d’Iznik et de la porcelaine de Chine et de Sèvres. « Cette dispersion représente un nouveau départ pour des objets d’exception. Plus qu’une vente, c’est le partage d’une passion entre connaisseurs et plus encore la transmission d’objets enrichis par leur provenance unique », commente Pierre Mothes, vice-président de Sotheby’s. Parmi les œuvres les plus attendues figurent le portrait d’Anne de Pisseleu, duchesse d’Étampes et favorite de François Ier, vers 1545, par Corneille de Lyon (est. 200 000 à 300 000 euros), un dessin représentant un paysage de Fragonard (est. 25 000 à 35 000 €) ou une Vierge de calvaire en albâtre, vers 1480 (est. 30 000 à 50 000 €).
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Jacques Bacri, antiquaire
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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°700 du 1 avril 2017, avec le titre suivant : Jacques Bacri, antiquaire