MONOGRAPHIE - Dans le monde des décorateurs du XXe siècle, Jacques Émile Ruhlmann semble le seul à être passé à la postérité.
C’est sans compter le travail de recherche qu’Yves Badetz a mené sur la carrière et les réalisations de Maxime Old. Formé dans l’atelier de Ruhlmann, ce dernier réussit la transition entre deux époques, celle des grands décorateurs de l’entre-deux-guerres et l’ère du design d’après-guerre. Maîtrisant un savoir-faire artisanal de grande qualité, Old s’adapte à la modernité des années 1950 tout en conservant quelques survivances des années 1940. Il perpétue ainsi ce grand style français, dont une clientèle fortunée raffole encore. Le Mobilier national lui commande aussi des ensembles pour certaines ambassades de France, comme celles d’Helsinki ou de La Haye. Les salons du paquebot France, véritable symbole du luxe à la française, bénéficieront des ses réalisations dans les années 1960. L’ouvrage étant épuisé dans sa première version, les éditions Norma rééditent cette somme, remettant en lumière ce travail racé et élégant.
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Le style français
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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°698 du 1 février 2017, avec le titre suivant : Le style français